Sœurs de l'Immaculée Conception de Castres. Qui sommes-nous ?
QUI SOMMES - NOUS ?
La fondatrice
Chateau d'Hauterive Maison familiale
Soeurs à la Maison-Mère Castres 1902
Rue de la Tolosane - Castres
La Congrégation au long des années
Mission au Sénégal
Lettre d'une missionnaire au Gabon en 1948
Spiritualité Mission Cté St Jacques - Castres
Spiritualité : Chercher les intérêts de Dieu seul
Le parcours spirituel de Jeanne-Émilie fondatrice de la Congrégation
Une vie donnée aux autres...
Jeanne Émilie de Villeneuve est née à Toulouse le 9 mars 1811 et décédée à Castres le 2 octobre 1854. Dès son plus jeune âge, elle vit au château d’Hauterive (près de Castres), où sa mère malade s’est retirée pour se soigner. Elle perd sa mère à l’âge de 14 ans et trois ans après sa sœur Octavie.
Après le décès maternel, elle vit quelque temps à Toulouse où sa grand-mère prend en charge son éducation et celle de ses sœurs. À 19 ans, Jeanne-Émilie est de retour à Hauterive, où elle gère la vie familiale, soulageant de cette tâche son père, alors maire de Castres (de 1826 à 1830).
Elle envisage de rejoindre les “Filles de la Charité”. Mais, pendant le délai de réflexion imposé par son père, elle crée (avec l’accord de son évêque), et en collaboration avec deux compagnes, la congrégation de Notre Dame de l’Immaculée Conception, le 8 décembre 1836. La communauté religieuse est rapidement connue sous le vocable de “sœurs Bleues de Castres” en raison de la couleur de leur habit.
Dans l’anonymat d’une maison de Castres, elle sert les plus démunis avec ses compagnes : jeunes ouvrières, malades, prostituées, et les condamnés en prison. Puis la congrégation voit grandir le nombre de ses sœurs, et son rayonnement s’étend à l’Afrique (Sénégal, Gambie, Gabon).
En 1853 Jeanne-Émilie de Villeneuve démissionne de sa charge de Supérieure Générale pour être remplacée par sœur Hélène Delmas.
En 1854, l’épidémie de choléra atteint Castres et la fondatrice des sœurs Bleues décédera le 2 octobre, entourée de ses sœurs.
Actualité du message
de Jeanne-Émilie de Villeneuve
L’option privilégiée pour les pauvres
Le charisme de Jeanne-Émilie de Villeneuve explique parfaitement l’éventail et la diversité des compétences mises en oeuvre par les membres de la communauté :
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éducation,
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santé,
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social,
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participation à la vie de l’Église locale.
Jeanne-Émilie de Villeneuve nous appelle à devenir, nous aussi, missionnaires là où nous sommes, en osant prendre position pour la justice, la paix, le respect et l’attention au plus petit... dans tous nos lieux de vie, et à faire tout cela par amour, selon la devise reprise par la Congrégation : « aller là où la voix du pauvre nous appelle ».
"Aller là où la voix du pauvre nous appelle"
Jeanne-Émilie a fait de la disponibilité et de l’attention aux pauvres une priorité ; elle a pris le risque d’aller à la rencontre des exclus, des prisonniers ou des pauvres filles des rues de Castres... Elle a consacré sa vie aux soins des malades, à l’éducation des jeunes, à l’évangélisation, à la prière et à la charité.
La mission des sœurs bleues : aller dans les lieux de pauvreté
D’une façon générale, si les sœurs Bleues servent "Dieu seul" selon la devise de leur fondatrice, c’est dans la rencontre avec les pauvres qu’elles sont à son service. Dans l’esprit même de leur fondatrice, elles sont donc envoyées dans les lieux de pauvreté :
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en mission de proximité avec les gens du quartier, là où elles vivent,
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dans la vie associative et paroissiale,
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dans divers milieux professionnels, en particulier auprès des pauvres, les personnes en situation de fragilité,
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auprès des prisonniers, des enfants des rues, des femmes prostituées ou violentées,
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dans la promotion de la femme, la pastorale des enfants.
La spiritualité de la Congrégation
"Dieu seul"
Voici ce qu’attendait Mère Jeanne-Émilie de Villeneuve de la part de ses compagnes : « Le meilleur moyen pour répondre à la grâce de leur vocation est de n'envisager en tout que les intérêts de Dieu Seul, sa gloire et le continuel accroissement de son règne dans les cœurs ».
Être à l’écoute...
Jeanne-Émilie a laissé résonner en son cœur la Parole de Dieu... Parole qui la rejoignait dans sa vie de femme.
Elle nous appelle à prendre du temps pour faire silence et écouter ce que Dieu nous dit.
Comme elle qui a su écouter sa famille et entendre la souffrance des jeunes de son époque exploités dans les usines..., nous sommes invités à travailler pour aider les personnes en difficulté, ici chez nous et partout dans le monde. Son message est universel par son ouverture aux autres cultures d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’ailleurs.
Et cette écoute de soi, des autres et du monde, Jeanne Émilie nous invite à la vivre en union avec Jésus Sauveur et sous son regard d’amour.
Contempler et agir...
Jeanne-Émilie a créé, bâti, écrit... tout au long de sa vie. Mais elle a su enraciner son action et voir « Dieu en toutes choses et toutes choses en Dieu ».
Elle nous appelle à chercher sans relâche Dieu présent au cœur de la vie, dans les plus petites choses quotidiennes... Elle nous invite à aiguiser notre regard pour voir le monde « avec les yeux de Jésus » et ainsi vivre une « action contemplative ».
Paroles de Jeanne-Émilie
Jeanne-Emilie de Villeneuve nous propose, selon sa propre expérience, de vivre "les yeux fixés" sur Jésus Sauveur (Heb 12, 2) de nous exercer à imiter son obéissance à la Volonté du Père :
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"Plus que jamais je sens que je dois vivre de la Volonté de notre Dieu et travailler sans cesse pour que la vie de Jésus s'établisse dans mon âme … me dépouillant de tout ce qui, en moi, est un obstacle ou une infidélité".
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"L'essentiel sera d'avoir un grand esprit de foi afin de bien conformer nos pensées, nos affections et la force de notre volonté à ses divins exemples : vivre de la vie de Jésus Sauveur".
Les yeux fixés sur Jésus, "suivant ses pas", servir "les pauvres et membres souffrants de Jésus Christ", accomplissant ainsi les "desseins d'amour de son Père", monter avec Lui à Jérusalem "fortes de la force de Jésus crucifié", "au dépens de notre repos, de notre santé, de notre vie même s'il le fallait, avec un amour plein de confiance".
Carte d’identité des “Sœurs Bleues”
Les Sœurs de l'Immaculée Conception sont intimement associées à Marie Immaculée.
Comme Elle et par son intercession, il leur est donné de :
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Vivre comme femmes aimées de Dieu.
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Participer à la continuelle dynamique de l'Incarnation.
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Devenir disciples de Jésus Sauveur.
Nom de la
Congrégation :
Fondatrice :
Devise de la
Congrégation :
Date de fondation :
Missions
internationales :
Compétences :
Langues parlées :
Situation actuelle :
Feuille de route :
Projet de vie :
Sœurs de Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Castres, dites "Les sœurs bleues" en raison de la couleur de leur habit d’origine.
Jeanne-Émilie de Villeneuve (1811-1854)
Dieu Seul
8 décembre 1836 (Constitutions approuvées en 1842 et révisées en 2004).
Fondations :
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en Afrique en 1848,
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en Europe en 1903,
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en Amérique Latine en 1904-1905,
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en Asie-Pacifique en 1998.
Éducation, santé, social, participation à la vie de l’Église locale.
Français, espagnol, italien, portugais, anglais
600 membres environ, répartis en 124 communautés dans 18 pays :
France, Espagne, Italie, Sénégal, Guinée Bisau, Burkina Faso, Bénin, Gabon, RD Congo, Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, Bolivie, Venezuela, Mexique, Haïti, Philippines.
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Vie communautaire,
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Prière personnelle,
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Prière communautaire,
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Relations fraternelles,
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Esprit de famille,
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Simplicité,
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Eucharistie et sacrements,
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Relecture de vie,
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Contemplation dans l’action.
Religieuses de Vie Apostolique, disciples de Jésus Sauveur, désireuses de proposer l’Évangile et de promouvoir la vie, la paix et la justice par des actions diverses.